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Intervenant |
Thème |
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Cristiano Sebastiani |
Accueil et présentation de la journée |
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Georges Vlandas |
Rappel des conclusions des Etats généraux de 2007 |
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Henri Malosse |
L’éducation européenne : une chance pour l’Europe |
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Renée
Christmann |
La réforme des écoles européennes : un rapport d’étape |
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Maurizio
Fantato |
Initiative citoyenne pour une éducation européenne |
Tables rondes en parallèle – la salle pourra intervenir dans les débats
Facilitateur : Michel Parys Documents de travail
Intervenants : Jean-Paul Soyer, Marco Umberto Moricca, Etienne Paquay, Hélène Chraye, Pierre Choraine, Albert Kuhn, Ricardo Charters d’Azevedo, Daniela Mormile, Wolfgang Munch, Marika Papasideri
Facilitateur : Philippe Bioul Documents de travail
Intervenants : Karin van Vrede, Sofia Gardeli, Maurizio Fantato, Daniela Pedroni, Tom Zijlstra, Benoit Sauveroche
Facilitateur : Raffaele Napolitano
Intervenants : Carine Lingier, Kari Kivinen (deputy secretary general of the European Schools), Mikkel Draebye (professor at the Bocconi School of Management, Milano), Christiane Bardoux (European School Unit of the Commission), Steve Lewis (Deputy Director for the Secondary School, European School Bergen).
Président de séance : Georges Vlandas Documents de travail
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Intervenant |
Thème |
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Jean-Paul Soyer |
Rapport des travaux de la table ronde 1 |
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Karin van Vrede |
Rapport des travaux de la table ronde 2 |
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Carine Lingier |
Rapport des travaux de la table ronde 3 |
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Daniela Mormile et GLOWACZ-DE CHEVILLY Maria |
Rapport des travaux de la session sur les Ecoles de Bruxelles |
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Ignazio Iacono |
Rapport des travaux de la session sur les Ecoles du CCR |
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Débat avec la salle |
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Maroš Šefčovič
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L’éducation européenne : ambitions et contraintes politiques |
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Ana Gorey |
Interparents : une force de propositions dans les EE |
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Cristiano Sebastiani |
Conclusions |
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Discours de M. Georges Vlandas
Speech by Maurizio Fantato, VP of MEET
Résolution du CLP de Luxembourg : FR EN DE "Coupures conséquentes dans le budget des écoles européennes"
Cost per pupil - yearly costs for budget 2010
Table ronde n°1 - Budget et financement
Table ronde 2 : Ouverture et pédagogie, réforme du baccalauréat européen
Table ronde 3 : Autonomie et gouvernance Questions
Speech by Mrs Ana Gorey, President INTERPARENTS
From EU observer: Budget cuts to make European Schools more discriminatory
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Speech from Vice-president Šefčovič to the Education European Council - 20 May 2011
Lettre ouverte aux Parlementaires européens : résolution du GUDEE à propos des effets du budget 2012 des EE - Juin 2011
| Le 14 mars 2011, le Comité central
du Personnel de la Commission, avec le concours du GUDEE et de la revue
Education Européenne, a organisé une journée d’études sur le thème « Les
écoles européennes après la réforme de 2009 : quel avenir ? »
Cette journée a été suivie par plus de 200 participants sur place et par 5000 connexions en web streaming. Après une session introductive à laquelle participait Mme Christmann, secrétaire générale des écoles européennes, trois tables rondes ont travaillé sur les trois piliers de la réforme : Budget et financement ; Ouverture et pédagogie, réforme du baccalauréat européen ; Autonomie et gouvernance. Une session conclusive, avec le Vice Président Maroš Šefčovič a permis de faire le point sur les travaux des tables rondes ainsi que sur les ateliers tenus précédemment (écoles de Bruxelles et écoles du CDR). Inévitablement, compte tenu du contexte budgétaire, les discussions se sont focalisées sur ce sujet. Les risques ont été clairement identifiés :
La Commission a insisté sur le fait que les budgets des écoles restent en augmentation et qu’un pourcentage d’accroissement à deux chiffres ne peut être accepté. Deux écoles vont s’ouvrir et la population scolaire continue à progresser (quoique près de 50% des parents ayant droit trouvent d’autres solutions de scolarisation), ce qui relativise cependant cette augmentation budgétaire. Tous les participants ont insisté sur un principe clair : les coupes budgétaires doivent affecter d’abord les coûts administratif. S’il fallait en venir à toucher à la pédagogie, des études d’impact devraient préparer des décisions de principe au niveau des autorités politiques qui devraient assumer ces choix. L’ouverture du système, grâce à des écoles nationales offrant une éducation européenne sanctionnée par le Baccalauréat européen, reste timide. Il est vrai que la crise du modèle que l’on cherche à exporter ainsi n’aide pas à sa diffusion. Néanmoins, de nombreux participants ont pointé des besoins de scolarisation, comme à Séville, et ont même insisté sur le fait que des implantations décentralisées (Agences ou Offices) devraient être conditionnés par l’engagement des Etats-hôtes d’offrir une solution de ce type. Enfin, au niveau de la gouvernance, une vraie autonomie des écoles dans un projet pédagogique clair reste à construire. Au niveau central, de même, la gouvernance doit être revue de fonds en comble pour rétablir l’équilibre du système. Cette journée d’études a permis de faire le point sur la réforme de 2009 et de conclure qu’en tous les domaines, le bilan reste très insuffisant. On ne fera pas l’économie d’une nouvelle réflexion, à laquelle les Parents et le personnel devraient cette fois être associés dès le départ. |
Qui décide du budget des écoles ?Les écoles européennes sont régies par un traité intergouvernemental, la Convention, qui institue, en premier niveau, des Conseils d’administration dans chaque école. Ces CA préparent chacun un budget, ensuite consolidé au niveau du système et soumis à l’examen d’un Comité budgétaire. L’organe décisionnaire final est le Conseil supérieur, où siégent les parties à la Convention, qui fixe le budget et qui donnera in fine décharge de leur gestion aux CA des écoles et au Secrétaire général. La Commission européenne représente les Institutions dans tous ces organes et est censée verser une subvention d’équilibre (à peu près 58 % du budget total). Mais sous la pression de sa propre autorité budgétaire (Conseil et Parlement), depuis quelques années, la Commission fixe désormais a priori l’enveloppe qu’elle peut consacrer aux écoles.
Humeur EurocentrismeEn deux occasions, lors des travaux de cette journée, la Commission a utilisé comme exemple patent d’abus budgétivore deux expériences, très limitées au demeurant, d’enseignement du russe et du chinois dans les écoles européennes. On aurait pu imaginer qu’au contraire la Commission se soit réjouie de ce que l’on fournisse aux enfants de l’Europe les moyens de parler, de négocier et peut-être même, plus tard, de vendre à ces deux pays, acteurs politiques et économiques majeurs, et à tous ceux qui utilisent ces langues, dont une, excusez du peu, est celle la plus parlée au monde. Mais non, c’est maintenant officiel ! Replions-nous sur nous-mêmes pour éviter tout investissement. Ne regardons surtout pas au-delà de notre nombril et de nos petits budgets. Et tant pis si le monde tourne sans nous.
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Page mise à jour le 20 juin 2020 |